Travailleur de la santé sous les projecteurs : Maureen Mullins, hôpital du comté de Prince, Î.-P.-É.
16 septembre 2020
Maureen Mullins est membre du personnel de soins de santé de l’hôpital du comté de Prince, à Summerside, Île-du-Prince-Édouard, depuis 17 ans. Prodiguer des soins sécuritaires et compatissants est au cœur de ses préoccupations.
« Je suis devenue travailleuse de la santé, car je suis très empathique et je voulais être présente pour les gens », indique-t-elle. « Je voulais faire partie de leur vie, que ce soit dans le processus de guérison ou de fin de vie. Je voulais m’adresser aux gens et défendre leurs intérêts, si nécessaires. »

Mme Mullins affirme avoir été attirée par les soins de santé après que sa propre famille a été frappée par la maladie et la mort. « Je crois que cette expérience m’a en quelque sorte amenée à travailler dans le domaine de la santé. Il s’agit d’une carrière gratifiante. C’est un sentiment agréable de pouvoir aider les autres. J’adore ce que je fais. »
À l’approche de la Journée mondiale de la sécurité des patients, qui, cette année, mettra de l’avant la sécurité des travailleurs de la santé (agents de santé), Mme Mullins précise que la sécurité des travailleurs de la santé et la sécurité des usagers (patients) sont étroitement liées. « C’est tellement important, parce que si nous ne sommes pas en sécurité et que nous sommes absents, nous ne pouvons pas aider les usagers — ceux qui ont besoin de nous », indique-t-elle.
Mme Mullins a noté que le fait de disposer des connaissances, des compétences et de l’équipement nécessaires contribue à un environnement de travail sécuritaire. « Sans tout cela, il serait très difficile de travailler en sécurité et le niveau de stress serait très élevé ».
Selon Mme Mullins, l’Île-du-Prince-Édouard (située sur la côte est du Canada), avec son nombre limité de cas de COVID-19, s’est bien tirée de la récente pandémie. Elle ajoute toutefois que l’hôpital du comté de Prince est prêt à affronter une éventuelle vague de cas.
L’hôpital s’est préparé, entre autres, en menant des simulations ainsi qu’en pratiquant l’enfilage et le retrait d’équipement de protection individuelle (ÉPI). « C’était un peu incertain, au début, car la situation évoluait d’un jour à l’autre ou même du matin au soir. À un certain moment, nous étions prêts, ensuite nous ne l’étions plus. Et puis ça recommençait. »
Mme Mullins a fait remarquer que face à la pandémie de la COVID-19, les gens doivent être aimables les uns envers les autres. « Nous sommes prêts. C’est beaucoup de travail. Les gens doivent se rendre compte que les travailleurs de la santé sont eux aussi épuisés. »
Elle a ajouté que, dans une telle situation, tout le monde doit se serrer les coudes pour assurer la sécurité. « Je crois qu’en ce moment, c’est la sécurité de tout le monde qui est importante. Pas seulement celle des travailleurs de la santé. Celle de tout le monde. »
