L’agrément, un gage de grande qualité des soins aux usagers en temps de COVID-19, selon la visiteuse Merna Bee

6 novembre 2020

Le processus d’agrément assure la prestation sécuritaire de soins de grande qualité aux usagers, et ce, même en temps de pandémie de COVID-19, soutient Merna Bee, visiteuse à Agrément Canada. « Même si nous traversons une pandémie, on ne peut pas simplement faire fi de la qualité des soins. Nous nous devons de continuer d’offrir aux usagers des soins de grande qualité. »

Mme Bee est responsable de l’équipe de performance et d’agrément à la Régie de la santé Fraser (Fraser Health Authority) en Colombie-Britannique et inhalothérapeute de formation. Elle est visiteuse à Agrément Canada (AC) depuis 2015.

Mme Bee souligne que le processus d’agrément établit un « seuil minimum » pour la planification et la prestation des soins, fixant ainsi un objectif commun que l’ensemble des organismes de santé et des autorités sanitaires peuvent viser.

« Même en temps de pandémie, nous n’avons pas le droit de fermer les yeux sur la qualité des soins. Les usagers continuent de recevoir des soins. Les pratiques organisationnelles requises demeurent essentielles et la qualité des soins se mesure encore à l’aide d’indicateurs, bien qu’ils soient davantage axés sur le contexte pandémique. »

Et même si certaines équipes de santé peuvent trouver le processus d’agrément éprouvant, les normes d’AC sont réalisables, renchérit Mme Bee. « Les normes sont très raisonnables. Et si nous faisons bien notre travail, la sécurité de nos usagers ainsi que la qualité des soins devraient être optimales en tout temps. »

Mme Bee a pris part, aux côtés de 22 autres visiteurs, à la visite d’agrément des Services de santé de l’Alberta (Alberta Health Services, AHS) du 28 septembre au 2 octobre. Au total, ce sont 64 établissements qui ont été visités dans l’ensemble dans la province, à la fois des établissements en régions rurale et urbaine, des services médicaux d’urgence et des établissements correctionnels.

Visiteuse pour AC Merna Bee

Dans ce contexte pandémique qui perdure, les professionnels de la santé de tous les domaines répondent à l’appel, précise-t-elle.

Mme Bee soutient que, malgré les défis persistants auxquels ils sont confrontés et l’épuisement que la pandémie leur fait subir, les travailleurs de la santé – surtout ceux au front – s’efforcent d’offrir des soins de la plus grande qualité possible. « Ils sont très attentionnés et passionnés. En dépit du contexte, ils s’affairent à offrir des soins de grande qualité. »

La COVID-19 n’est pas la première pandémie vécue par Mme Bee. Elle était au front comme inhalothérapeute lors des épidémies de SRAS et de grippe H1N1. « Je crois qu’en choisissant de devenir professionnelle de la santé, j’acceptais de devoir travailler dans ce genre de contexte. Ça fait partie du mandat. »

Mme Bee ajoute qu’elle ne voit pas de problème à effectuer des visites en temps de pandémie, et qu’elle s’est même rendue dans l’ouest de l’Alberta cet été. « J’avais une bonne idée de ce que sont les voyages en temps de pandémie. Il faut se laver les mains, porter un masque et appliquer les mesures de distanciation », indique-t-elle en ajoutant que la Régie de la santé Fraser utilise sans cesse des traceurs fictifs. « Le passage de la fiction à la réalité n’a donc pas été trop inquiétant. »

Mme Bee souligne qu’elle procède, par année, à deux visites d’AC sur du temps que lui accorde la Régie de la santé Fraser, puis deux autres visites pendant ses périodes de congé. « C’est quelque chose que j’aime vraiment faire et qui cadre parfaitement avec mon travail à la Régie de la santé Fraser. J’adore pouvoir ramener des idées à la Régie et lui donner une rétroaction. »

Mme Bee mentionne qu’une des expériences les plus mémorables qu’elle a vécue comme visiteuse à AC a été au sein du réseau Covenant Health en campagne albertaine.

Elle raconte qu’elle a effectué une visite dans le vieil hôpital d’une très petite localité où il n’y avait pas de restaurant ou d’autre endroit pour se procurer à manger. Après la visite, un employé s’est rendu à l’épicerie, lui a fait un sandwich et lui a apporté des trucs à grignoter. « Ce n’est pas grand-chose, mais c’était si aimable et attentionné de sa part », indique-t-elle.

Mme Bee fait remarquer que l’agrément et les initiatives d’amélioration de la qualité qui l’accompagnent forment un processus d’apprentissage continu. Selon elle, on devrait le percevoir comme un processus circulaire et continu.

Aussi, les organismes et les autorités sanitaires devraient toujours être prêts pour l’agrément et continuellement chercher à s’améliorer. « Il s’agit d’une initiative permanente visant à offrir aux usagers des soins de qualité. Je crois fermement que l’agrément devrait être enraciné dans la culture de chaque établissement et de chaque autorité sanitaire. »

Comme bon nombre de Canadiens, Mme Bee passe plus de temps à la maison depuis le début de la pandémie au printemps dernier. Elle reconnaît toutefois qu’elle aime pouvoir passer plus de temps en famille. « Nous sommes moins occupés à courir dans tous les sens pour faire des choses que l’on croit importantes. Maintenant, nous passons du temps auprès des personnes qui comptent le plus pour nous. »

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